Certains chemins étant impraticables, les organisateurs ont
appliqué le plan B. Nous démarrons donc à un rythme soutenu sur plusieurs
kilomètres de bitume. Puis nous entrons dans la forêt et là, les choses
sérieuses commencent ! Nos frontales éclairent de belles flaques d’eau.
Deux solutions s’offrent à nous : marcher dans l’eau ou marcher sur les
côtés dans la boue. Au bout d’un moment, cela n’a plus grande importance et
nous arrivons bien crottés à Berfay pour déguster une succulente part de
brioche et boire un café bien chaud.
Tous requinqués, nous repartons d’un pas léger par les
sentiers et les vallons pour atteindre l’objet de notre convoitise… les bonnes
crêpes de Valennes.
Avec encore un peu plus de marcheurs, bien vite on r’prend
la route et les chemins. Il ne faut pas traîner car à Vibraye, le pot au feu
maison est prêt à être dégusté. Il est savoureux et nous y faisons honneur.
Après la petit’goutte offerte par Prosper, histoire de bien digérer, nous repartons à 108 marcheurs vers Lavaré
afin de boire un p’tit coup d’vin chaud. Il faut dire que nous bavardons
tellement que nous avons la gorge un peu sèche...
Si les jambes commencent à être un peu lourdes, le cœur en
revanche est toujours léger. Deux heures plus tard, nous voici à Dollon pour la
dégustation des chouquettes. Ça fait du bien et puis il ne reste que 6,5 km à
parcourir avant de pouvoir nous poser !
Enfin, la pancarte Semur en Vallon apparaît et la fanfare
retentit pour nous accueillir et nous accompagner jusqu’à la salle où un encas
composé de soupe, charcuterie et… hummm… riz au lait nous est servi. J’en
connais qui se sont bien régalés !
Oui, c’est fini, pour cett’année. Contents, ravis et
fatigués on reviendra… pas d’problème… nous serons là, l’année prochaine !
65 marcheurs au départ de Semur et 150 au final avec un très
grand nombre de Tasse-Cailloux dont bien sûr Roger et Yvette les instigateurs
de cette marche du Téléthon.
Any
(texte très largement inspiré de la chanson du tour du canton de Vibraye écrite
à l’origine par Monique Cheron de Berfay)
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