Poème pour Mimi
Avec l’aimable
autorisation de Pierre de Ronsard (1525-1585)
Pierre de Ronsard
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François L’Gamin
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Mignonne, allons voir si
la rose
A
Cassandre
Mignonne, allons voir si la rose Qui ce matin avoit desclose Sa robe de pourpre au Soleil, A point perdu ceste vesprée Les plis de sa robe pourprée, Et son teint au vostre pareil. Las ! voyez comme en peu d'espace, Mignonne, elle a dessus la place Las ! las ses beautez laissé cheoir ! Ô vrayment marastre Nature, Puis qu'une telle fleur ne dure Que du matin jusques au soir ! Donc, si vous me croyez, mignonne, Tandis que vostre âge fleuronne En sa plus verte nouveauté, Cueillez, cueillez vostre jeunesse : Comme à ceste fleur la vieillesse Fera ternir vostre beauté. |
Mimi, allons voir si la
route
A
Mimi
Mimi,
allons voir si la route
Qui
ce matin était droite toute
Sa
ligne brillante au soleil,
A
point perdu cette soirée
Ses
belles sinuosités
Et
tout son charme sans pareil.
Oh,
vois-tu Mimi comme l’espace
Nous
attire, et en sa place
Nous
avançons tous plein d’espoir.
Ô
vraiment, quelle belle nature,
Profitons,
tant que plaisir dure,
Nous
continuons jusqu’au soir.
Donc,
si tu le veux bien, Mimi,
Et
puisqu’elle est bientôt finie,
Cette
toute belle randonnée,
Parcourons
encore avec toi
Quelques
derniers mètres de roi
Beau
souvenir nous as donné.
|
Ah, Pierre de Ronsard, que
n’es-tu né après moi. Qu’aurais alors tu fait, combien aurais-tu embelli ce
petit poème que je dédies à Mimi !
Mais le ciel t’a fait
naître le premier. Veuille me pardonner cette utilisation de ton plus célèbre
poème, en forme de révérence à ton génie.
François L’Gamin
Et en prime :
Chez les Tasse Cailloux
Ce sont pas des mous.
Mimi devant nous
« Ils marchent comme
des fous »
Dit-on par chez nous.
Mais vous ?
L’pensez-vous ?
Venez avec nous !
Et vous saurez tout.
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